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Notre histoire

 

« LE REVEIL DES COMBATTANTS » UN JEUNE JOURNAL DE 80 ANS

C’est en janvier 1931 que parut le premier numéro de notre « Réveil ». Quatre vingt ans se sont écoulés et notre journal est toujours là, plus vivant que jamais.

Il convient de rappeler les raisons et les conditions de la parution du « Réveil ».

Il existait auparavant un organe de l’A.R.A.C. dont le titre « Le feu » avait été inspiré par l’inoubliable chef d’œuvre de notre président fondateur Barbusse. Il paraissait sur petit format et ne correspondait plus aux besoins de notre action et à l’influence de l’Association.

Le XIIème Congrès National qui se tient à Paris en octobre 1930 prit la décision d’éditer un journal grand format et fixa le titre que nous avons encore.

Dans le premier numéro de janvier 1931, Henri Barbusse écrivait :
« ce n’est pas un nouveau journal qu’on vous présente, camarades. C’est un effort mieux organisé qu’on vous demande. Nous avons changé le titre de notre journal qui prêtait à double sens, flatteur pour moi, mais fâcheux pour la vente. Mais nous n’avons pas voulu seulement changer le titre, nous avons voulu lui ajouter un esprit combatif accru, basé sur une plus nette conscience de nos obligations ».

Au cours des années qui suivirent, le « Réveil » participa à toutes les campagnes contre la course aux armements qui ruinait notre pays, contre le fascisme qui prétendait s’imposer en France.

Contre l’hitlérisme qui brisait le peuple allemand et constituait un danger plus grand de guerre, contre les décrets-lois spoliateurs des anciens combattants et victimes de guerre, contre la non-intervention à sens unique en Espagne, qui livrait le peuple espagnol à Franco et à ses maîtres Mussolini et Hitler.

Cette action persévérante de notre journal nous valut de grands succès. Alors que nous comptions que 10.000 lecteurs dont un millier d’abonnés en 1931, le tirage du « Réveil » atteignait 85.000 exemplaires en 1939. Elle nous valut aussi les foudres du pouvoir qui devait entraîner la France dans la débâcle en 1940. En même temps que l’Association était dissoute en septembre 1939, le « Réveil » fut interdit.

Au cours de la période de l’occupation, de nombreux militants de l’association furent emprisonnés, déportés, internés. Beaucoup d’entre eux ne revinrent pas des camps de la mort, d’autres furent fusillés par les nazis, nos rangs se trouvèrent douloureusement clairsemés lorsque vint la Libération.

L’autorisation de faire reparaître le « Réveil » ne nous fut accordée qu’en 1946, malgré les sacrifices de nos regrettés camarades, et depuis notre journal poursuit son combat.

D’importantes améliorations furent apportées tant sur le plan rédactionnel que sur la présentation : de nouvelles rubriques ont été créées ; il est devenu un grand journal, instructif, combatif et attrayant ; des campagnes pour la défense des droits, notamment par la dénonciation des injustices commises à l’encontre les grands invalides. Sans exagération, nous pouvons dire que le « Réveil » est, un des meilleurs parmi les journaux de la presse combattante.

Nous avons conscience que notre journal constitue une arme précieuse pour notre association l’ARAC.

L’ARAC et son journal porteurs d’un siècle de combat et d’espoir.

 
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